Présence des Béguines en Sainte-Baume : une quête au fil du temps...                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                       - Quelques articles pour témoigner, comme des cairns sur le chemin de rencontre... 
                                                                                                                 

J'imagine la présence 

des Béguines... 

Maison Forestière "Les Béguines" Sainte Baume
Maison Forestière "Les Béguines" Sainte Baume

dans la maison forestière de la Sainte Baume... 

Au début du XIIIème siècle, une forme de vie religieuse particulière apparaît, celle des Béguines. Ces femmes se vouaient à Dieu, sans entrer au monastère et se rassemblaient en communauté laïque autonome. 

Elles vivaient avant tout grâce aux revenus provenant d'un travail manuel, d'activités artisanales, de soins prodigués aux malades et aux pauvres. S'occuper des morts faisait aussi partie de leur devoir. 

La réaction de l'église face à la montée de ce mouvement fut très rude car les Béguines étaient suspectées d'appartenir à la secte du « Libre esprit ».

Dans le courant du XIVème, les frères et les sœurs du « Libre esprit » devinrent la cible principale des poursuites inquisitoriales. Beaucoup connurent le même sort que Marguerite PORETE, mystique cultivée et auteur du traité « Miroir des simples âmes anéanties », qui finit sur le bûcher à Paris en 1310.

Bibliographie :

        « Histoire de femmes en Occident »       

Georges DUBY, Michelle PERROT     Editions Perrin 2002 - p36

« La Béguine » de Suzanne BERNARD Editions Stock 2000

Marie-Odile DESJARDINS

Guide Sainte Baume 2011

Marie-Odile a été à l'origine de nos recherches sur la présence des Béguines en Sainte-Baume

De tout cœur Merci !

Présence des Béguines 

 en Sainte Baume

"Croix des Béguines" 1148m
"Croix des Béguines" 1148m

Pic des Béguines, croix des Béguines, maison forestière des Béguines... ces différents lieux géographiques de la Sainte Baume restent des repères pour tous les marcheurs, les pèlerins les randonneurs, attestant de la présence des Béguines au cœur du massif. Il n'y a pas de fumée sans feu dit-on, les lieux sont gardiens d'une mémoire. Quel souffle a poussé ces femmes arrivées au 12ème et 13ème Siècle, nombreuses au Brabant, Hainaut, en Flandre, et Rhénanie à venir s'installer au Sud en Provence à la Sainte Baume ?

Ne peut-on y voir une marche pèlerine dans les pas de la sainte inspiratrice des lieux : Marie-Magdeleine ? Il est intéressant de remarquer que leur venue correspond à la redécouverte des reliques de Marie-Magdeleine en 1279 par Charles II d'Anjou, Comte de Provence.

N'y a-t-il pas un appel à poursuivre... ?

Forêt, grotte, source et massif ont offert une matrice de choix pour ces femmes d'esprit et d'action qui témoignent d'une fois chrétienne profonde et rafraichissante à l'image de celle évoquée dans le Cantique des Cantiques.

Rappelons ce que l'on sait de leur façon d'être et de vivre dans le monde. Ces femmes issues de la noblesse et de la bourgeoisie, du milieu artisan vivaient en communauté laïque dirigée par une Maîtresse ou Grande Dame. Leur travail (filage, tissage, fabrication de bougies, lavage, repassage, soins aux malades, aide aux pauvres) leur apportait une certaine autonomie économique et leur organisation, une autonomie sociale.

Pas de tutelle du curé local ni des dominicains ou des franciscains, deux ordres religieux reconnus par l'église. La prière, l'oraison, le travail intellectuel (étude et écriture), faisaient partie de leurs activités. Elles écrivaient en langue vulgaire (flamand, ancien français, bas allemand, moyen allemand, hollandais) par opposition au latin langue des théologiens et des érudits. Elles eurent l'intelligence du cœur, la volonté et la capacité de faire émerger du sens à ce qu'elles éprouvaient intérieurement de la parole divine par des écrits et des actes.

Il semble qu'elles aient vraiment essayé d'incarner dans l'existence sociale concrète leur foi chrétienne... Mais elles furent considérées par le pouvoir ecclésial comme une menace et furent condamnées par l'office de l'inquisition pour hérésie et hypocrisie dans la piété en 1311. Et peu à peu elles disparaissent au cours du 14ème siècle. Merci à celles et à ceux qui retracent, actuellement, leur histoire et leur expérience.

Vivre l'esprit des Béguines à la Sainte Baume : un chemin pour les femmes comme pour les hommes à rouvrir.

Marie-Odile Desjardins et Viviane-Marie Vieux

Guide Sainte Baume 2012

Offrande aux Béguines
La Brasque - Sainte Baume

Préparation "Sceau de Salomon"
Préparation "Sceau de Salomon"

Pic des Béguines... Croix des Béguines... Maison forestière des Béguines... Allée des Béguines...

Qui sont ces femmes, les Béguines, qui ont inscrit leur nom au cœur même de la Sainte Baume ?

Voici ce que Jacqueline Kelen, écrivain, productrice à France culture pendant 20 ans dit à leur sujet :

« Dans le nord de l'Europe dès la fin du XIIème, des femmes cultivées s'assemblent pour mener une vie spirituelle sans pour autant devenir religieuses ou être cloîtrées. Travaillant pour assurer leur subsistance (notamment par le soin aux malades et aux pauvres,) elles étudient, prient, enseignent, commentent les Evangiles. Ardentes, indépendantes, souvent visionnaires, elles inquiètent... nombre d'entre elles seront persécutées, chassées ou condamnées par les théologiens officiels. Cependant leur mystique eut une grande influence aux siècles suivants, à commencer par Maître Eckhart, et leur mode de vie novateur est apte à inspirer nos contemporains. »

« Elles étaient libres d'elles mêmes et de toutes choses » souligne Jacqueline Kelen.

Il y eut jusqu'à 100 béguinages à Strasbourg... puis leur mouvement fut mis sous le boisseau, jugé, stoppé... Marguerite Porete sera traitée d'hérétique pour son livre fervent : « Le miroir des simples âmes anéanties » et sera brûlée à Paris place de Grève (l'hôtel de ville actuel) en 1310.

Que cette célébration du 5 mars 2017 rende hommage à ces femmes de cœur et d'audace dont nous allons prendre le temps d'évoquer quelques noms laissant la résonance se faire jusqu'aux crêtes de la Sainte Baume, jusqu'à leur croix : Marie d'Oignie... Odile de Lièges... Christine d'Ypres... Lutegarde... Ida de Louvain... Julienne de Cornillon... Hadewijch d'Anvers... Mechtilde de Magdeburg... Marguerite Porete...

Terminons avec une évocation du livre de Marguerite Porete, à propos de Marie Madeleine :

« Comme un laboureur a retourné sa terre avant d'y semer la bonne-graine...

Puis attend la fructification à cent pour un...

N'ayant plus rien à faire de lui-même...

Marie-Magdeleine, elle, a labouré son corps !

Mais, en tout ce qu'elle faisait, c'était l'intention vers l'Amour de Dieu qui l'animait...

Après ce labour d'elle-même, elle fut désencombrée d'elle-même...

Si bien que Dieu put faire le reste en Elle-même et l'amena à sa Plénitude !

Elle ne cherchait plus

Texte lu par Viviane-Marie VIEUX 

lors de la Célébration du 5 mars 2017


Sainte Douceline première béguine en Provence

Présence des béguines à la Ste Baume...suite

Oratoire Saint Louis en Sainte Baume
Oratoire Saint Louis en Sainte Baume

Après deux précédents articles sur ce sujet, nos recherches sur la présence des Béguines (ces femmes libres et indépendantes du Moyen Âge) en Sainte Baume où elles sont inscrites, nous ont amenées à relier 3 personnalités locales autour du roi Saint Louis.

Si vous montez à la grotte par le chemin de Giniez, arrêtez-vous à l'Oratoire de Saint Louis : qu'a-t-il à vous dire ? 

Saint Louis est le premier roi de France à venir à la Sainte Baume en Juillet 1254 après avoir débarqué à Hyères au retour de la 7ème croisade qui fut catastrophique. 

Il perdra son frère Robert, sera fait prisonnier, et restera 6 ans ans hors du Royaume de France. 

Sa mère Blanche de Castille, régente en son absence est morte en 1253. 

C'est alors un homme dépité qui « n'y croit plus » et qui va demander de l'aide.

Barjols jadis
Barjols jadis

C'est Hugues de Digne (ou de Barjols) célèbre orateur franciscain de Hyères à la parole « luisante et échauffante comme le soleil » à qui il va demander conseil. Celui-ci ne mâchant pas ses mots lui exprimera selon les chroniqueurs Fra Salimbene et Joinville : « Sire, retenez bien ceci : que le roi de France fasse bonne justice ; qu'il soit droit justicier. Alors Dieu tiendra son royaume en paix toute sa vie». Il recommande au roi de s'occuper des humbles, de veiller à la simplicité du train de vie de son entourage et de ramener un ordre moral et social dans son royaume. A la suite de ce prêche le roi se rendra en Ste Baume pour un pèlerinage de réconciliation en se mettant dans les pas de sa sainte inspiratrice Marie Magdeleine. Sa vie sera alors simplifiée, éprise de justice et d'attention aux pauvres. Il va fonder en 1264 le grand béguinage de Paris dans le quartier du Marais-Institution unique en France- qu'il mettra sous sa protection et qui accueillera une communauté de 400 béguines, vivant en autonomie, sans l'autorité du clerc ou du mari.

Sainte Douceline donnant à manger aux pauvres à Barjols
Sainte Douceline donnant à manger aux pauvres à Barjols

Hugues de Digne est le frère de Douceline (1214-1274). Tous deux ont vécu leur enfance à Barjols. 

C'est Hugues qui va confirmer sa sœur dans la fondation d'un institut de béguines, dont elle a reçu la mission par vision, directement de la Vierge Marie. 

Douceline va fonder la Maison Roubaud à Hyères où elle restera 10 ans, puis la Maison Roubaud à Marseille où elle restera 20 ans jusqu'à sa mort. Elle cultivait le soin aux plus pauvres, selon l'idéal de Saint François, très en lien avec la spiritualité de la nature. Elle sera rapidement vénérée comme sainte par les Marseillais qui n'hésitent pas à venir lui demander aide et intercession. Elle sera aussi conseillère de Charles I, comte de Provence, frère de St Louis avec lequel elle entretiendra une correspondance régulière. Amie de son épouse Béatrice de Provence, elle sera la marraine d'une de leur fille. 

Saint Louis d'Anjou Saint-Maximin
Saint Louis d'Anjou Saint-Maximin

Saint Louis d'Anjou (né à Brignoles) franciscain, fils de Charles II qui redécouvrira en 1279 les reliques de Marie-Magdeleine à Saint Maximin est le petit neveu de Saint Louis dont il est proche en esprit. Marcheur pour la Paix, il va mourir jeune à l'âge de 23 ans et a demandé par testament à être enterré à Marseille entre les deux spirituels: Hugues de Digne et Douceline, ajoutant à la renommée de ces deux saints de Barjols. Lui même sera canonisé en 1317.

La bonne nouvelle : Sainte Douceline est attestée comme étant la première béguine de la Provence. De son institut à Marseille se sont succédées de nombreuses béguines jusqu'en 1414. De Marseille à la Sainte Baume, il n'y a qu'un pas...à suivre, en suivant le guide !

Viviane-Marie Vieux

Guide Sainte Baume 2021 

Des Béguines à la Sainte-Baume ?!

Extraits de l'article des « Cahiers de la Sainte Baume» Fraternité Sainte Marie-Magdeleine

La Sainte Baume
La Sainte Baume
Croix des Béguines 1148m
Croix des Béguines 1148m
Le Paradis
Le Paradis

Ci-dessous quelques extraits de l'article de Michel PIVERT, un "bégard" en recherche......

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Depuis 40 ans et plus que je « tourne » autour de la Sainte-Baume, j'avais bien retenu (en « bon » cartographe -randonneur !) quelques toponymes qui me servaient de repères mentaux pour évoquer les lieux parcourus. Mais sans plus. Le souci de leur origine historique ne m'avait pas encore interpellé vraiment.

Pourtant, j'ai peu à peu réalisé que la réitération de certains noms n'était pas anodine. Ainsi, l'évocation de Saint Cassien s'attache à de nombreux endroits. Elle rappelle à quel point le fondateur du monachisme provençal, à Marseille d'abord, puis autour de la Sainte-Baume, a marqué de sa dévotion et de son rayonnement l'ultime séjour de celle qu'il adopta comme patronne : Marie-Magdeleine.

La modeste expérience que j'ai acquise dans le domaine de la recherche toponymique, m'a conforté dans la certitude qu'en la matière, « il n'y a jamais de fumée sans feu » !

Serait-ce donc que des femmes inspirées par cette mystique dite « rhénane », se seraient installées durablement au pied de la Sainte Montagne provençale ? L'auraient-elles investie au point d'imprimer pour toujours leur marque et leur nom à autant de lieux géographiquement et symboliquement « forts » de ce massif ? La falaise elle-même ! Son sommet ! Les plus importants vestiges restés debout d'une présence dévotionnelle et résidentielle majeure sous la Grotte de Marie-Magdeleine !...

J'en étais à me poser ces questions intrigantes quand se produisit un déclic, l'an dernier, lors du pèlerinage de Pentecôte : la découverte d'un lieu à tous égards enchanteur et magique : son nom ? « Le Paradis » ! 

Or, les Béguines nommaient précisément ces lieux d'immersion dans le grand fleuve de la vie : Le Paradis !...

C'est donc là, pour moi, à n'en pas douter, le sceau qui attestait, plus que tout, l'authenticité historique de la présence à la Sainte-Baume, de ces mystiques chrétiennes.

Avant Jean Cassien (de retour en Provence vers 410), on ne sait pas, du moins à ma connaissance, si ce tropisme se vérifie. Mais ce dont on est sûr, en revanche, c'est qu'à compter de son magistère à Marseille et alentours, plusieurs établissements de moniales voient le jour. D'abord sur la rive-sud du Lacydon (St. Victor), puis tout au long de l'Huveaune (St. Cyr ), jusqu'à St. Zacharie et enfin au cœur même du massif, sur l'actuel emplacement de la Maison forestière de l'O.N.F.

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Ce qui apparaît comme presque certain, c'est qu'à l'annonce de la redécouverte des reliques de Marie-Magdeleine à Saint-Maximin fin 1279, la nouvelle se répandit dans toute l'Europe.

Elle ne put que captiver l'ardente attention de ces âmes éprises de communion amoureuse directe et intime avec Dieu, qu'étaient les Béguines. Car pour elles, à l'évidence, Marie-Magdeleine ne pouvait qu'incarner le modèle absolu de ce choix de « la meilleure part ».

Il serait, d'ailleurs, historiquement précieux de connaître précisément qu'elle relation les Béguines entretenait avec la figure de Marie-Magdeleine. Celle-ci domine justement toute l'Europe chrétienne à cette époque-là, notamment dans ses marches nordiques. Par exemple, savoir si l'on retrouve trace de leur présence dans un lieu de culte aussi célébrissime alors que Vézelay ?

Car il faut maintenant, en effet, tenter de saisir la parenté spirituelle et, disons, « existentielle » qui pouvait unir les Béguines à Marie-Magdeleine.

Qu'a-t-on d'abord à retenir de la « Voie » illustrée si magnifiquement par celle-ci ?

*Son indépendance sociale et culturelle, si manifeste dans les Evangiles ?

Sur ce point, les Béguines, qui se refusent à toute forme d'enfermement imposé et d'embrigadement vis-à-vis des dogmes ou de normes ressentis au fond de leur cœur comme sclérosants pour l'élévation de l'âme, s'annoncent bien comme ses dignes et fidèles disciples.

Sur ce point encore, les Béguines témoignent de leur foi absolue (bien que lucidement raisonnée, comme le souligne subtilement Marguerite Porete dans son « Miroir des âmes simples ») en cet Esprit saint qui souffle où il veut ».

C'est là le cœur même de la « doctrine » d'anéantissement du « moi » des Béguines, qui leur vaudra tant d'incompréhension de la part de leurs contemporains et qui les tient encore de nos jours dans un suspicieux ostracisme.

N'est-ce pas également la profession de foi inébranlable des Béguines, qui en conduira plus d'une vers ces bûchers de la bêtise, dressés dans toute l'Europe par de secs « théologiens », si étroitement et tristement scolastiques ?

Les Béguines seront d'actives apôtres du message d'Amour, porté par l'Évangile.

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Certaines, devenues abbesses officielles, iront même jusqu'à prêcher « dans les cathédrales » dit la chronique. Beaucoup parcourront villes et campagnes, en mendiant leur subsistance.  

Les béguinages bénéficiaient souvent d'un jardin de Simples. ... elles excelleront, en revanche, dans l'art des remèdes et des soins aux corps souffrants et auprès des plus pauvres.

Ainsi se présentent ces amoureuses de Dieu et de la Vie ... Nos sympathiques Béguines, pourtant pures mystiques de l'Amour et de la Grâce, furent confondues avec les cathares, s'exposant d'ailleurs aux mêmes persécutions. Il faudra l'intelligente intervention en 1216, au plus fort de la chasse aux cathares, du jeune cardinal Jacques de Vitry (1170-1240), longtemps disciple de la Béguine Marie d'Oignies (+ en 1213), pour que la singularité des Béguines soit reconnue et provisoirement mieux protégée.

Malgré cela, l'Inquisition restera constamment braquée contre leur spiritualité dérangeante et leur mode de vie anticonformiste, tous deux jugés à risques pour le commun des croyants. 

Ainsi, l'exécution d'Aleydis en 1236 à Cambrai (inquisiteur : Robert-le-Bougre) qui souleva des émeutes populaires ; ou encore celle de la courageuse Marguerite PORETE, à PARIS en Juillet 1310 (inquisiteur Guillaume de Nogaret, le « tombeur » des Templiers, 3 ans plus tôt...) qui indigna l'Europe chrétienne du Nord toute entière.

Mais le Pape, qui en fera dénombrer plus de 200.000 en 1321, sera politiquement sensible au soutien dont elles jouissaient, non seulement de la part du peuple et de l'aristocratie, mais de beaucoup d'hommes d'Eglise éclairés. Il sera contraint de revenir sur cette mise à l'index et pour faire taire toute polémique, les placera sous la direction spirituelle des Dominicains. Manière habile sans doute, de modérer de l'intérieur le zèle excessif de l'Inquisition...

On le voit, cette courte approche du thème des Béguines à la Sainte-Baume, ouvre des perspectives bien excitantes de recherches, tant historiques que philosophiques. Mais vers quelles sources d'information se tourner ? Du côté des archives de l'Abbaye de St Victor, dont semblent avoir dépendues toutes les communautés contemplatives établies autour de la Sainte-Baume ? Ou du côté de celles des Dominicains, gardiens des lieux depuis 1295 ? pour autant d'ailleurs qu'il en existe encore de cette déjà lointaine époque.

Affaire à suivre donc, comme a coutume de dire.

2009

Michel PIVERT, un "bégard" en recherche...

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